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Le Square

 

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Il est 21 : 30, l’homme entre dans le square par l’entrée qui est à cote de station de bus, ça fait 4 nuits qu’il n’est pas revenu ici.

Il est encore trop tôt, la pluie retombe.

En passant par les allés sous le lampadaire jaunâtre, l’homme tourne sa tête vers les pénombres du buisson.

C’est un geste de reflexe, qu’il répète souvent dans ce square, une sorte de rituel personnel.

Il est vendredi maintenant, l’homme semble parle a lui-même.

Un léger mouvement du buisson a attiré son regard, il entend son cœur qui bat au rythme de l’ombre.

Oh, mon petit chou, l’homme essaie de rattraper le lapin noir qui saute vers le lampadaire en prononcer cette phrase dans le vide.

Le silence réapparaît aussi tôt que comme si rien ne peux troubler ce square.

L’homme écoute la pluie qui froisse les feuillages, immobile, au milieu d’une allée, sa joue gauche est légèrement éclairée par le lampadaire.

Il vient ici presque tous les soirs, seulement après 21 : 30, jamais avant, la plus part du temps tout seul.

L’homme fut soudain retire de sa immobilité par le bruit d’une voiture qui passe, il suit de son regard la lumière rouge qui devient presqu’un point invisible.

Il a jeté un coup d’œil vers l’entrée du square, une flaque d’eau qui semble bouillonné par la chaleur de la terre.

Il faisait toujours frais ici, même en plein été.

L’homme balade presque, à peine quelques pas, s’arrête.

Il connait maintenant tous les recoins du square, ça lui donne plus trop envie de bouger.

Il écoute de nouveau les bruits de voitures qui lui semble vient de loin, peut-être d’un autre monde.

Il ne sait pas exactement la raison qui lui fait venir ici, si souvent.

Dès qu’il franchit cette entrée du square, il se sent bien.

Il y a des arbres dans ce square, de toutes les tailles, dans la nuit, ils semblent se sont animés, par une certaine énergie invisible.

C’est un au centre de la ville, la ville déserte.

Puis, il y a ce square qui est là, comme un oasis, un oasis fantôme, disparait aussi tôt que l’aube survient.

L’homme voit soudain une ombre grandissante qui approche de loin, vers l’entrée de gauche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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