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Ville de Grâce

 

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Mon ancien père m’avait toujours dit, pour être un homme, un vrai, il faut savoir d’abord être une femme.

Puis il a fait son opération d’esthétique à frais de l’état, voilà devenu ma deuxième mère. Elle se nomme désormais Ambroisie de Paris, elle fait des livres de BD pour enfants entre autres, et elle est devenue récemment directrice de l’école des beaux-arts de paris.

 

Et ma première mère, celle de ma naissance ? Elle est ne duchesse de Normandie, elle a l’habitude de ne pas prendre de parapluie quand elle sort de son château. Un jour, elle est toute seule sur le chemin en direction de paris pour voir la première fois la ville de grâce, un énorme tonneau s’est renverse dans le ciel comme si Zeus voulait empêcher son voyage.

Soudain, un coup de foudre rougeâtre a tranché le ciel en deux, dans la faille des ciels apparut un homme en cheval, un vrai bel homme aux traits d’Aphrodite, avec quelques choses de mystérieuse entres ses sourcils d’or.

Il devient de plus en plus grand, la duchesse a eu peur, elle ne sait pas c’est sa grandeur qui l’effrayer ou celle de sa beauté. Une voix de jeune fille lui demande : Voulez-vous le parapluie pour protéger de la colère de Jupiter ? Duchesse lève sa tête, voit l’homme est en train de parler à elle. Elle tombe aussitôt, dans le bras de l’homme à cheval, une flèche rose au ventre.

 

Voilà que je suis né, le bel homme est devenu mon père après le mariage avec la duchesse à l’église Sainte-Geneviève du mont. Ils ont ensuite déménagé au Saint-Germain de Près.

 

La duchesse aussi avait tenté de faire son opération à l’hôtel dieu, mais à cause de son morphologie normande, cela n’a pas réussi. Les gaulois jugent les normands trop blondes.

 

Mais moi, je suis rousse même si on me dit toujours roux.

J’aurais préféré avoir le prénom Marie-Antoinette mais ma mère m’a nommé Artémise, et mon père, napoléon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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